Dans un Pub de Londres

Oprah était, une fois de plus, perdue.Pourtant, elle connaissait Londres, mais il lui était impossible de reconnaitre la rue qu'elle venait de prendre. Elle soupira, songeant d'abord à transplaner à Pré-au-Lard, puis se ravisa. Elle marcha quelques mètres encore, jusqu'à une pancarte lumineuse, l'entrée d'un bar. Il faisait nuit, et à vrai dire, pas très chaud. Les vacances de Noël approchait.

Elle entra dans le bar, malgré l'incompréhensible impression qu'elle avait. Poussant la porte, elle se rendit compte une fois à l'intèrieur que le bar n'était pas vraiment calme. Allongé à même le comptoir, un homme, qui semblait complètement bourré, tentait de reprendre ses esprits.

Mais ce n'est pas cet homme là qui retint les yeux d'Oprah. Un autre, debout devant le comptoir, et qui lui tournait le dos, lui rapelait quelque chose. Regardant les visages autour d'elle, elle ne put s'empêcher de s'approcher. Des verres cassés par terre, et le patron à moitié en colère, lui montrait que l'endroit n'avait pas été calme avant qu'elle arrive.

"Professeur Lawn... ?"

Elle avait parlé très bas.

Oprah sourit un peu, s'asseyant sur un tabouret libre à côté. Le bar semblait redevenu tranquille, hormis l'homme qui dormait toujours, les yeux dans le vague. l'espèrience avez appris à Oprah à ne pas poser de questions, elle commença donc par se taire, avant de demander :

"Vous connaissez cet endroit ?"

Elle était pour sa part, totalement perdue. Elle fronça un peu le nez, faisant signe au barman.

Quand elle fut sûre d'avoir bien compris les paroles du professeur Lawn, Oprah rougit légèrement, ennuyée.

- Eh bien, en fait, pour changer mes habitudes, devenus trop lassantes... Je m'étais perdue.

Elle sourit légèrement, amusée. Il était vrai qu'elle avait une facheuse tendance à se perdre partout, même dans les endroits qu'elle connaissait.

Oprah haussa les épaules :

- Sans doute, mais, j'ai une certaine... tendance à me perdre systématiquement dans n'importe quel endroit.

Elle sourit légèrement, puis ferma les yeux, se laissant porter par la musique qui passait, et qui lui rappelait vaguement quelque chose...

Oprah rit franchement, amusée, pas gênée.

"L'homme de ma vie ? Vous vous avancez, Professeur..."

Elle sourit, haussant les épaules.

"Je rentrerai si quelqu'un m'attendait. Mais, ça n'est pas le cas. Peut être est-ce le votre ?"

Oprah acceuillit cette déclaration avec suprise. De l'homme qu'elle connaissait, certes peu mais quand même, elle n'avait jamais rien trouvé de repoussant...

Elle hocha la tête vers le serveur, signalant qu'elle voulait elle aussi un coca, et s'appuya contre le dossier de sa chaise.

"C'est étrange, effectivement..."

Elle fronça le nez.

"Enfin, si cela peut vous rassurer, cela fait très longtemps que je n'ai même pas eu de première nuit..."

Elle souritlégèrement, les yeux dans le vague.

"

Oprah s'extirpa de son siège, refermant à son tour son manteau. Elle suivit Alviss au milieu des tables, puis aterrit à son tour dans la rue de Londres. Elle remonta son écharpe sur son nez, et fourra ses mains dans ses poches.

"Je ne connais même pas cette rue."

Sa voix s'était faite plus douce, plus basse.

Oprah n’eut pas réellement le temps de comprendre ce qu’il se passait. En un instant, elle se retrouva très proche d’Alviss, son visage à quelques centimètres du sien. Elle sentit son souffle chatouiller son visage, et resta elle aussi figée sur place. Son regard était plongé dans le sien, comme omnubilé…

Si Oprah éprouva une soudaine caleur l'envahir, celle-ci ne fut que de courte durée. Elle se sentit soudain immergée par la tristesse et la solitude, alors même qu'elle se trouvait dans la rue, identique à celle qu'elle était quelques secondesplus tard.

Oprah n'avait jamais rien vécu d'horrible, et les souvenirsqui lui revinrent en mémoirene furent que des petites choses désagréables. Mais, elle n'était que professeur d'Etudes de Moldus, et, en voyant Alviss s'effondrer par terre, elle se mit à genoux, incapable de réagir comme elle aurait du le faire, attendant juste que la situation change...


HJ : WOUA xD

[Ellipse : Quelques heures plus tard, dans une chambre d'hotel]


- Professeur Lawn ?

Oprah parlait d'une voix douce, calme. Derrière elle, songeur, le professeur Dumbledore faisait les cent pas, ce qui n'arrangeait pas la tension ambiante.

- Ca ne sert à rien de bouger comme ça, Professeur, ronchona-t-elle, plus pour couvrir le silence insupportable qui règnait.
Le Professeur Dumbledore s'arrêta brusquement. Il était arrivé à temps, et avec les bons réflexes. Sans lui, que se serait-il passé ?
Oprah était assise sur une chaise, ne cherchant même plus à comprendre ce qu'il avait bien pu se passer. Elle évitait de revoir les images de la soirée, et attendait qu'Alviss se réveille.


HJ : Si ca va pas, dis-le, j'édite !

Albus se rapprocha légèrement du lit sur lequel était allongé Alviss.

Il regarda le Professeur Jones un instant, avant de dire d'une voix calme :

- Cela vous embêterait-il denous laisser un moment seuls, Oprah ?

Oprah secoua la tête, l'incrompréhension pouvait cependant se lire sur son visage. Elle se leva de sa chaise et se dirigea vers la porte, refermant derrière elle.

Albus prit sa place sur la chaise, et regarda Alviss, l'air ennuyé.

- Que vous veut Voldemort, Professeur Lawn ?

Albus soupira légèrement, fixant le Professeur Dumbledore de ses yeux bleus.

- Dois-je vous rappeler que vous parlez au directeur de la plus grande école de sorcellerie que cette terre ai sans doute jamais donné ?

Il secoua légèrement la tête.

- Je ne sais pas à quoi vous avez échappé ce soir, vous et le Professeur Jones, toujours est-il qu'un nombre aussi important de détraqueurs ne se regroupe pas pour rien. Vous savez tout comme moi que Lord Voldemort n'est pas innoncent dans cette affaire. Je comprends bien évidemment que vous souhaitiez arder le secret, mais faîtes attention. Certaines personnes ne tarderont pas à vous demandez des comptes.

Dumbledore indiqua la porte derrière lui du doigt.

- Et, je doute, malgré votre puissance certaine, que vous vous en sortiez seul.